Index: tests/fr/horla.res.txt ================================================================== --- tests/fr/horla.res.txt +++ tests/fr/horla.res.txt @@ -6,12 +6,12 @@ °°°°° °°°°°°°°°° 8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur ^^^^^^ -* 64:70 # 3514s : Accord de genre erroné : « matinée » est féminin, « étendu » - est masculin. +* 64:70 # 6628s / gn_2m_la: + Accord de genre erroné : « matinée » est féminin, « étendu » est masculin. > Suggestions : étendue l’herbe, devant ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre @@ -109,12 +109,12 @@ qui va me saisir par la tête, me fermer les yeux, m’anéantir. Je dors – longtemps – deux ou trois heures – puis un rêve – non – un cauchemar m’étreint. Je sens bien que je suis couché et que je dors,… je le sens et je le ^^ -* 136:138 # 377p : Typographie : pas de virgule avant les points de - suspension. +* 136:138 # 704p / virg_virgule_avant_points_suspension: + Typographie : pas de virgule avant les points de suspension. > Suggestions : … sais… et je sens aussi que quelqu’un s’approche de moi, me regarde, me palpe, monte sur mon lit, s’agenouille sur ma poitrine, me prend le cou entre ses mains et serre… serre… de toute sa force pour m’étrangler. @@ -477,11 +477,12 @@ J’étais tellement stupéfait, que je balbutiais mes réponses. Je me demandais si vraiment elle ne s’était pas moquée de moi avec le docteur Parent, si ce n’était pas là une simple farce préparée d’avance et fort bien jouée. ^^^^^^^^^^^^^^^^^ -* 185:202 # 1518s : Pléonasme. +* 185:202 # 3020s / pleo_verbe_à_l_avance: + Pléonasme. > Suggestions : préparée Mais, en la regardant avec attention, tous mes doutes se dissipèrent. Elle tremblait d’angoisse, tant cette démarche lui était douloureuse, et je compris @@ -586,20 +587,23 @@ — Voici, ma chère cousine, ce que vous m’avez demandé ce matin. Elle fut tellement surprise que je n’osai pas insister. J’essayai cependant de ranimer sa mémoire, mais elle nia avec force, crut que je me moquais d’elle, et faillit, à la fin, se fâcher. -· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · +· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Voilà ! je viens de rentrer ; et je n’ai pu déjeuner, tant cette expérience m’a bouleversé. 19 juillet. – Beaucoup de personnes à qui j’ai raconté cette aventure se sont moquées de moi. Je ne sais plus que penser. Le sage dit : Peut-être ? 21 juillet. – J’ai été dîner à Bougival, puis j’ai passé la soirée au bal des - °°°°°°°° + ^^^^^^ °°°°°°°° +* 16:22 # 9891s / ppas_avoir_été: + Tournure familière. Utilisez « être allé » plutôt que « avoir été ». + canotiers. Décidément, tout dépend des lieux et des milieux. Croire au surnaturel dans l’île de la Grenouillère, serait le comble de la folie… mais au sommet du mont Saint-Michel ?… mais dans les Indes ? Nous subissons effroyablement l’influence de ce qui nous entoure. Je rentrerai chez moi la semaine prochaine. @@ -812,15 +816,18 @@ Donc, il s’était sauvé ; il avait eu peur, peur de moi, lui ! Alors,… alors… demain… ou après,… ou un jour quelconque,… je pourrai donc le ^^ ^^ ^^ -* 5:7 # 377p : Typographie : pas de virgule avant les points de suspension. +* 5:7 # 704p / virg_virgule_avant_points_suspension: + Typographie : pas de virgule avant les points de suspension. > Suggestions : … -* 31:33 # 377p : Typographie : pas de virgule avant les points de suspension. +* 31:33 # 704p / virg_virgule_avant_points_suspension: + Typographie : pas de virgule avant les points de suspension. > Suggestions : … -* 55:57 # 377p : Typographie : pas de virgule avant les points de suspension. +* 55:57 # 704p / virg_virgule_avant_points_suspension: + Typographie : pas de virgule avant les points de suspension. > Suggestions : … tenir sous mes poings, et l’écraser contre le sol ! Est-ce que les chiens, quelquefois, ne mordent point et n’étranglent pas leurs maîtres ? @@ -831,11 +838,12 @@ 19 août. – Je sais… je sais… je sais tout ! Je viens de lire ceci dans la Revue du Monde scientifique : « Une nouvelle assez curieuse nous arrive de Rio de Janeiro. Une folie, une épidémie de folie, comparable aux démences contagieuses qui atteignirent les peuples d’Europe au moyen âge, sévit en ce moment dans la ^^^^^^^^^ -* 277:286 # 5069s : Le « Moyen Âge ». +* 277:286 # 8968s / maj_Moyen_Âge: + Le « Moyen Âge ». > Suggestions : Moyen Âge province de San-Paulo. Les habitants éperdus quittent leurs maisons, désertent leurs villages, abandonnent leurs cultures, se disant poursuivis, possédés, gouvernés comme un bétail humain par des êtres invisibles bien que tangibles, @@ -846,13 +854,16 @@ « M. le professeur Don Pedro Henriquez, accompagné de plusieurs savants °°°°°°°°° médecins, est parti pour la province de San-Paulo, afin d’étudier sur place les origines et les manifestations de cette surprenante folie, et de proposer à l’Empereur les mesures qui lui paraîtront le plus propres à rappeler à la - ^^^^^^^ -* 278:285 # 3142s : Accord de nombre erroné : « propres » devrait être au - singulier. + ^^ ^^^^^^^ +* 270:272 # 5835s / gn_le_accord2: + Accord de nombre erroné : « propres » est au pluriel. + > Suggestions : les +* 278:285 # 5835s / gn_le_accord2: + Accord de nombre erroné : « propres » devrait être au singulier. > Suggestions : propre raison ces populations en délire. » Ah ! Ah ! je me rappelle, je me rappelle le beau trois-mâts brésilien qui passa @@ -937,11 +948,11 @@ grand comme cent univers, avec des ailes dont je ne puis même exprimer la forme, la beauté, la couleur et le mouvement. Mais je le vois… il va d’étoile en étoile, les rafraîchissant et les embaumant au souffle harmonieux et léger de sa course !… Et les peuples de là-haut le regardent passer, extasiés et ravis !… -· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · +· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Qu’ai-je donc ? C’est lui, lui, le Horla, qui me hante, qui me fait penser ces °°°°° folies ! Il est en moi, il devient mon âme ; je le tuerai ! @@ -996,11 +1007,11 @@ 21 août. – J’ai fait venir un serrurier de Rouen, et lui ai commandé pour ma chambre des persiennes de fer, comme en ont, à Paris, certains hôtels particuliers, au rez-de-chaussée, par crainte des voleurs. Il me fera, en outre, une porte pareille. Je me suis donné pour un poltron, mais je m’en moque !… -· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · +· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 10 septembre. – Rouen, hôtel continental. C’est fait… c’est fait… mais est-il mort ? J’ai l’âme bouleversée de ce que j’ai vu. Hier donc, le serrurier ayant posé ma persienne et ma porte de fer, j’ai laissé @@ -1026,12 +1037,12 @@ Et j’allai me cacher au fond de mon jardin, dans un massif de lauriers. Comme ce fut long ! comme ce fut long ! Tout était noir, muet, immobile ; pas un souffle d’air, pas une étoile, des montagnes de nuages qu’on ne voyait point, mais qui pesaient sur mon âme si lourds, si lourds. ^^^^^^ -* 264:270 # 3554s : Accord de nombre erroné avec « âme » : « lourds » devrait - être au singulier. +* 264:270 # 6602s / gn_2m_mon_ton_son: + Accord de nombre erroné avec « âme » : « lourds » devrait être au singulier. > Suggestions : lourd Je regardais ma maison, et j’attendais. Comme ce fut long ! Je croyais déjà que le feu s’était éteint tout seul, ou qu’il l’avait éteint, Lui, quand une des Index: tests/fr/horla.txt ================================================================== --- tests/fr/horla.txt +++ tests/fr/horla.txt @@ -293,11 +293,11 @@ Puis il la réveilla. Je tirai de ma poche un portefeuille : — Voici, ma chère cousine, ce que vous m’avez demandé ce matin. Elle fut tellement surprise que je n’osai pas insister. J’essayai cependant de ranimer sa mémoire, mais elle nia avec force, crut que je me moquais d’elle, et faillit, à la fin, se fâcher. -· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · +· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Voilà ! je viens de rentrer ; et je n’ai pu déjeuner, tant cette expérience m’a bouleversé. 19 juillet. – Beaucoup de personnes à qui j’ai raconté cette aventure se sont moquées de moi. Je ne sais plus que penser. Le sage dit : Peut-être ? @@ -406,11 +406,11 @@ Nous sommes quelques-uns, si peu sur ce monde, depuis l’huître jusqu’à l’homme. Pourquoi pas un de plus, une fois accomplie la période qui sépare les apparitions successives de toutes les espèces diverses ? Pourquoi pas un de plus ? Pourquoi pas aussi d’autres arbres aux fleurs immenses, éclatantes et parfumant des régions entières ? Pourquoi pas d’autres éléments que le feu, l’air, la terre et l’eau ? – Ils sont quatre, rien que quatre, ces pères nourriciers des êtres ! Quelle pitié ! Pourquoi ne sont-ils pas quarante, quatre cents, quatre mille ! Comme tout est pauvre, mesquin, misérable ! avarement donné, sèchement inventé, lourdement fait ! Ah ! l’éléphant, l’hippopotame, que de grâce ! Le chameau que d’élégance ! Mais direz-vous, le papillon ! une fleur qui vole ! J’en rêve un qui serait grand comme cent univers, avec des ailes dont je ne puis même exprimer la forme, la beauté, la couleur et le mouvement. Mais je le vois… il va d’étoile en étoile, les rafraîchissant et les embaumant au souffle harmonieux et léger de sa course !… Et les peuples de là-haut le regardent passer, extasiés et ravis !… -· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · +· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Qu’ai-je donc ? C’est lui, lui, le Horla, qui me hante, qui me fait penser ces folies ! Il est en moi, il devient mon âme ; je le tuerai ! 19 août. – Je le tuerai. Je l’ai vu ! je me suis assis hier soir, à ma table ; et je fis semblant d’écrire avec une grande attention. Je savais bien qu’il viendrait rôder autour de moi, tout près, si près que je pourrais peut-être le toucher, le saisir ? Et alors !… alors, j’aurais la force des désespérés ; j’aurais mes mains, mes genoux, ma poitrine, mon front, mes dents pour l’étrangler, l’écraser, le mordre, le déchirer. @@ -431,11 +431,11 @@ Je l’avais vu ! L’épouvante m’en est restée, qui me fait encore frissonner. 20 août. – Le tuer, comment ? puisque je ne peux l’atteindre ? Le poison ? mais il me verrait le mêler à l’eau ; et nos poisons, d’ailleurs, auraient-ils un effet sur son corps imperceptible ? Non… non… sans aucun doute… Alors ?… alors ?… 21 août. – J’ai fait venir un serrurier de Rouen, et lui ai commandé pour ma chambre des persiennes de fer, comme en ont, à Paris, certains hôtels particuliers, au rez-de-chaussée, par crainte des voleurs. Il me fera, en outre, une porte pareille. Je me suis donné pour un poltron, mais je m’en moque !… -· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · +· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 10 septembre. – Rouen, hôtel continental. C’est fait… c’est fait… mais est-il mort ? J’ai l’âme bouleversée de ce que j’ai vu. Hier donc, le serrurier ayant posé ma persienne et ma porte de fer, j’ai laissé tout ouvert jusqu’à minuit, bien qu’il commençât à faire froid.