Les forums → Dictionnaire → Écriture inclusive
Premièrement, votre exemple avec le chien est très mal choisi, vous allez vous attirer les foudres des « anti-spécistes ».
la logique que vous décrivez contredit deux point importants
je dirais simplement que les règles sont faites pour être respectées et non pour satisfaire tout le monde
…et des francophones qui ne peuvent pas écrire comme ils l’entendent à cause d’un accord grammatical qui ne leur convient pas…
c’est reconnaître une légitimité à ceux qui veulent finalement une autre langue
le risque est que la pratique de l’accord du genre indifférencié devienne fautif pour certains
consulter la base d’utilisateurs de Grammalecte, afin de déterminer un usage moyen ou prépondérant
{
entete:{
"nom": "...",
"description": "...",
"libelOption": "..."
}
"orthographe": {(liste de mots avec drapeau)...},
"regles": {(liste des règles avec les mots du dico)...}
}
ceux qui veulent l'écriture inclusive active le module "règles inclusives" ceux qui sont contre ne l'active pas
IllusionPerdu :
Si nous nous mettons par exemple à la place d'un professeur ou dans le sujet il y a la non utilisation des formes inclusives, le fait qu'ils soit dans le dictionnaire ne permettrait pas de les identifié comme "erreur".
Beaucoup mal d'auteurs imaginent des mots c'est pas pour autant que les mots imaginés sont mis dans un dictionnaire "pour tous".
La multiplication des dictionnaires est coûteux à quel point milliseconde ? seconde ? ...
Un utilisateur précis utilisera surement toujours les même dictionnaires donc n'est-il pas possible du coté client la régénération d'un dictionnaire unique à partir de plusieurs dictionnaires ? (donc la regénération fera perdre du temps une seul fois)
chat_huant :
Une des tâches premières d’un correcteur d’orthographe et de grammaire est la correction des fautes de frappe. Et c’est bien là que le problème réside, à mon avis : les propositions néologiques « iel » et « iels » sont hautement susceptibles de n’être que le résultat d’une faute de frappe.
Soyez assurés que lorsque quelqu’un exprime les difficultés potentielles, à l’usage, de certaines propositions néologiques, ce n’est pas quelqu’un qui s’invente une contrainte dans son coin…
ne doit-on pas considérer que les propositions de l’écriture exclusive appartiennent à un certain registre argotique militant, linguistiquement parlant ?
J’avoue ne pas avoir compris toute votre requête de recherche Google
une base plus solide et plus fiable que les résultats d’un moteur de recherche – comment savoir qu’un même texte ne se retrouve pas dans plusieurs « occurrences » Google ?
Je pensais que le public cible de Grammalecte était tout le monde
Je pense qu’il est facile d’imaginer toutes sortes de situations où cette même personne n’aura pas l’occasion de se relire éternellement… elle passera à côté du malencontreux « iel », tout cela parce qu’il aura été décidé qu’il n’y a rien de malencontreux dans cette graphie, et que de ne pas vouloir l’inclure dans son expression écrite est une fantaisie, un petit caprice vieilli.
Quelles sont les règles d’accord pour « iel » et « iels » ? Si c’est selon « sa sensibilité », alors une faute de frappe non signalée aura pour conséquence le non signalement d’une faute d’accord potentielle. À partir de cette « ouverture d’esprit » qui peut paraître pour certains bien anodine, plusieurs fautes d’accord seront ignorées.
Malheureusement, cela ne s’arrête pas ici, car ces deux pronoms néologiques sont aussi une porte d’entrée pour de sottes graphies, telles que le mot-valise formé à partir de « son » et de « sa » ; mais aussi à ces « points médians ». Je l’ai remarqué à partir des résultats de votre recherche Google.
Il vous reste à définir dans quelle proportion l’emploi de « iel » et de « iels » peut être indépendant des autres propositions de l’écriture exclusive, et peut s’intégrer à la langue française.
Dans cet « usage » qui transparaît à travers les résultats Google, combien y a-t-il « d’occurrences » où l’emploi de ces deux pronoms néologiques n’est pas inéluctablement associé à d’autres pratiques que vous avez par ailleurs vous-mêmes critiquées ?
Le cas de la faute de frappe pour “iel” est plutôt une crainte infondée, de mon point de vue. Ou alors il va falloir me démontrer que c’est fréquent.
Oui, mais qui dit ça ?
J’affirme, pour ma part, que c’est une position extrêmement douteuse qui relève plus de la peur infondée que de la réalité.
Et je pense que vous contestez “iel(s)” par simple désamour de cette nouveauté.
Seuls les pronoms sont concernés, pas les déterminants.
L’écriture inclusive va probablement poursuivre son chemin, quoi qu’on en pense.
Veuillez me croire, je vous prie, quand j’affirme que mon intention n’est pas du tout de pourrir la vie de la plupart des gens qui n’utiliseront pas ces pronoms néologiques.
chat_huant :
Je ne sais pas si l’on peut remonter le temps au point de savoir si une faute de frappe a été commise, car actuellement cette graphie sera soulignée en rouge par n’importe quel correcteur réglé pour le français, il ne faudrait pas sous-estimer cette prévention.
Mon souci est qu’une fois que l’on sort de cette convention littéraire au sein d’une œuvre, il ne suffit plus de dire que c’est tout à fait compréhensible. La raison est que dans l’espace général de la langue française, une convention, pour être reconnu comme telle, doit être sanctionnée, de préférence, par plusieurs instances. Et si l’usage prime – c’est une des instances –, il doit aussi être suffisamment fort et robuste pour faire fi des règles d’un correcteur grammatical ; j’ai bien compris que vous vouliez accompagné le changement, sans l’entraver ou le promouvoir, mais y a-t-il seulement un juste milieu ?
Je me répète, mais premièrement, c’est une raison pratique ; si cela peut avoir la moindre influence négative sur la pertinence du correcteur, je suis contre.
La peur, je ne la nie pas, mais elle est nourrie par les conséquences possibles qui vont bien au-delà de deux graphies, et qui ne sont déjà pas que de simples substantifs.
La langue française, ce n’est pas un supermarché où ceux qui ont les moyens de faire du bruit peuvent mettre leurs produits en avant ; vous dites nouveauté, je dis transformation ; la langue française n’est le faire-valoir de personne.
Les langues plus épicènes ne sont pas le reflet de sociétés plus égalitaires et plus tolérantes ; la discrimination et la violence ne sont pas véhiculées ou alimentées par la langue.
Je suis très loin d’avoir tout parcouru, mais dans la majorité du contenu que je lis sur ce sujet, je ne perçois guère l’amour de la langue française, sans parler du fait que certains milieux militants ou pseudo-militants – pour occuper leurs journées – usent de tous les anglicismes possibles.
Cependant… si « iel » est le voisin ou la voisine de quelqu’un, que dira-t-on à la place de « son » ou « sa » ?
Peut-être, mais si l’on accepte son existence, il ne faudra pas ignorer l’existence de son pendant ; et si chacun sa route, il ne faudrait pas que le chemin de l’un fasse perdre son chemin à l’autre, d’où l’intérêt, je pense, d’une séparation claire.
J’espère simplement que mes commentaires sont utiles ; en définitive, si tous ceux qui sont contre doivent simplement accepter le principe de l’évolution inéluctable, la discussion est tronquée.
on altère le mécanisme de l’indifférenciation actuel de la langue française pour, en quelque sorte, le déplacer et le contenir dans un néo-pronom
une abondance de périphrases qui permettent de le signifier
il ne faudrait pas un pronom épicène, mais un pronom neutre
Tout cela est purement idéologique