Bonjour,
Je soulève ici le cas particulier de la francisation des antonomases d’origine étrangère (non-francophone). Ces noms, qui correspondent au
6ᵉ message de la politique du dictionnaire(1), méritent de rester le plus proche possible de leur graphie d’origine déposée. Notamment lorsque ils sont parfaitement prononçables « à la française » et n’utilisent que les caractères explicitement reconnus par la
législation française(2) et déjà présents dans la ligne « TRY » de la version classique du dictionnaire.
En occurrence j’ouvre / relance le débat pour le kärcher qui mérite, à mon avis, de conserver son tréma sur le « a ».
Je reconnais avoir maintes fois écorché ce nom. Au début, car je ne savais pas comment saisir le tréma sur un clavier. Ensuite, car je n’arrivais pas à me rappeler si celui-ci était situé sur le « a » ou sur le « e ».
Certaines personnes ne le mettent pas car elles :
– ne mettent jamais les diacritiques (accent, tréma, cédille) car pour elles ça sert à rien / c’est facultatif
– ne mettent jamais les diacritiques car s’il en faut un, le correcteur orthographique s’en chargera.
– n’utilisent que les caractères directement accessibles au clavier
– n’ont jamais eu connaissance d’un éventuel tréma sur ce nom
– ne savent pas sur quelle voyelle il est (je sais que je ne suis pas le seul)
– pensent qu’il est sur le « e »
– l’ont déjà mis mais se sont fait corrigées par l’entrée actuelle du dictionnaire (« karcher » sans tréma)
(1) Politique du dictionnaire :
grammalecte.net…
(2) Circulaire du 23 juillet 2014 :
circulaire.legifrance.gouv.fr…